L'hystérique Guy Verhofstadt, flamand, ancien premier ministre belge aujourd'hui eurodéputé, soutient le représentant de la Commission européenne en Autriche, l'Allemand Martin Selmayr, qui est convoqué au ministère des affaires étrangères autrichien après avoir critiqué dans la presse les achats de gaz russe de l'Autriche. Encore un qui a oublié que l'Anschluss, c'est fini depuis 1945.
Rappelons que l'Autriche, outre un État souverain qui achète son gaz à qui il lui plaît, est également neutre. A ce titre, elle n'est pas membre de l'Otan et refuse de s'impliquer dans quelque conflit que ce soit, en livrant des armes, en sanctionnant une des parties bélligérantes ou par toute autre mesure, comme par exemple extrader les Ukrainiens en âge de se battre sur son sol.
Vershostadt argue "des intérêts de l'Union". Il a visiblement encore trop forcé sur le genièvre. La politique étrangère et de défense est une compétence exclusive des Etats. Le service d'action extérieur européen ne substitue pas aux Etats membres. Surtout quand il s'agit de guerre et de paix.
Mais attendez, Martin Selmayr, ça nous dit quelque chose... N'est-ce pas cet Allemand, ancien directeur de cabinet de Jean-Claude Junker alors président de la Commission européenne, ancien directeur juridique du groupe de médias allemand Bertelsman, qui avait obtenu de manière parfaitement illicite le poste de secrétaire général de la Commission européenne - celui de plus haut fonctionnaire européen - ce qui avait provoqué un énorme scandale ? Ah, si...
Mais attendez encore, Martin Selmayr n'est-il pas membre du parti politique belge Christen-Democratisch en Vlaams, (CV&V) qui se trouve également être celui de Guy Verhofstadt ? Ah, si...
Vous voulez résumer ce qu'est la Commission européenne, une institution peuplée de technocrates non-élus se permettant de dicter leurs choix aux peuples et à leurs Etats ? Ne cherchez plus. C'est fait. La domination allemande sur les institutions européennes, qui ne sont ni démocratiques ni souveraines, a un curieux goût de IVe Reich.
Pourquoi donc Martin Selmayr, qui a commis une faute professionnelle lourde en magouillant avec Junker et en refusant de quitter un poste auquel il avait été illicitement nommé alors que le parlement européen avait exigé sa démission à une écrasante majorité de 71 % des voix, est-il encore fonctionnaire européen ?