Quand comprendra t-on que l'on ne peut plus dicter impunément sa conduite au reste du monde ?
La Chine vient de déclarer qu'elle continuera à agir contre le "réchauffement climatique" mais à son rythme, sans tenir compte des pressions extérieures. L'Inde n'en pense pas moins. En clair, les (absurdes) accords de Paris sont morts. Tout comme un gros paquet de traités et feuilles de route onusiennes qui ont été imposés par l'Occident.
Et Emmanuel Macron persiste à pontifier, à donner des leçons avec une insupportable arrogance, à parler d'aide alors qu'il n'est en fait question que de contrainte et de domination. Il faut rester sur la trajectoire il vous dit ! Même si on va droit dans le mur, restez sur la trajectoire. Sinon sanctions !
En Chine, il y a encore plus de 120 millions de personnes qui souffrent de malnutrition. En Inde, multipliez par au moins deux. La préoccupation première de Xi Jinping et de Narendra Modi n'est pas le réchauffement climatique, mais de mettre du pain sur la table, ainsi que le développement et le maintien de la cohésion de leurs immenses pays. Sans énergie abondante et pas chère, pas de croissance. Parce que l'énergie est nécessaire à toute transformation.
Le "réchauffement climatique" ou le "déréglement climatique" – une réalité sur laquelle nous n'avons aucune prise puisque le climat, comme la terre et l'univers, n'évolue pas à échelle humaine – ne serait-il qu'une doxa conçue au milieu des années 1980 sur des bases malthusiens et eugénistes pour contenir le développement des pays émergents tout en nous assurant que nous conserverions la main-mise sur l'ensemble des ressources et sur l'économie mondiale ? Paul Deheuvels, mathématicien membre de l'académie des sciences, qui a dirigé le laboratoire de statistiques théoriques et appliquées de 1981 à 2013, expose qu'il est établi que les modèles utilisés pour prédire l'augmentation des températures sont en contradictions les uns les autres, qu'ils ne sont pas fiables, et que les affirmations du GIEC n'ont pas de fondement scientifique, citant l'ancien conseiller spécial sur le climat de Barack Obama, Steven Koonin. Comprendre que nous ne sommes sûrs de rien, que nous ne savons rien. Nous ne pouvons rien affirmer. Nous ne pouvons rien confirmer. Trajectoire, trajectoire...
Le G20, qui fut toujours une sinistre farce, un simulacre de gouvernement mondial sauf pour ceux assez nombrilistes pour y croire, n'est qu'un aréopage informel. Les seules règles qui régissent l'ordre international sont celles de la Charte des Nations Unies, systématiquement dévoyée au profit des USA et de l'Occident. Qui peut croire que cela peut encore durer, à part ceux assez nombrilistes pour y croire ?