Gérard Araud est l'épitomé de tout ce qui dysfonctionne dans la diplomatie française : un danseur de salon, aujourd'hui à la retraite, totalement coupé de la réalité. Car, c'est bien connu, la diplomatie consiste à discuter de problèmes qui n'existent pas, qu'au besoin on invente pour pouvoir en discuter. Ainsi fonctionne aujourd'hui le quai d'Orsay, une institution décidément bien mal en point.
Nous n'aborderons même pas l'action de la catastrophique Catherine Colonna, l'actuelle ministre. Encore une qui a été élevée à la dignité d'ambassadeur. La dignité d'ambassadeur de France est conférée à titre personnel (intuitu personæ) à certains diplomates. La décision de nomination revient au président de la République, en conseil des ministres, par décret. Bureau, secrétaire et autres avantages garantis à vie. Car un ambassadeur n'est pas ambassadeur, il est ministre plénipotentiaire. A moins d'avoir été élevé à la dignité d'ambassadeur...
Si Macron a décidé de faire la peau au corps diplomatique afin de placer ses amis – une faute lourde dont nous ne mesurons pas encore les conséquences – il n'a pas tordu le cou à cette absurdité tout droit venue de l'ancien Régime qu'est la dignité d'ambassadeur... Il faut toujours et encore des prébendes grassement financées par le contribuable.
Son Excellence Gérard Araud, ancien representant de la France à l'ONU (le plus haut poste de la diplomatie française) ne comprend pas pourquoi on ne fournit pas plus d'armes à l'Ukraine alors que nos arsenaux sont vides. Macron a donné sans aucun débat parlementaire, sans aucune consultation populaire, plus de 6 milliards d'euros à un Etat mafieux dirigé dans les faits par des nazis. Il a mis les armées françaises à l'os pour une guerre qui n'aurait pas eu lieu si notre diplomatie avait fait son travail !
L'armée de terre peine tellement à recruter qu'il va manquer plus de 2000 hommes et femmes dans les rangs l'année prochaine.
Comment faut-il le dire ? Les Russes ont réussi l'exploit de démilitariser l'Ukraine tout en désarmant les pays de l'Otan. Joueurs d'échecs contre joueurs de petits chevaux. Allez M. Araud, secouez vos dés, faites nous un double 6.