Le ministre de la santé pris en flagrant délit de mensonge sur France inter, L'Eclaireur vous en avait largement parlé. L'article est à lire ici. Aurélien Rousseau avait le plus tranquillement du monde déclaré les nouveaux vaccins (ceux à venir) efficaces et la vaccination dénuée de tout effet secondaire. France Soir, vous savez le média comploplo, a lui décidé avec le professeur Perronne de porter l'épisode devant la justice.
Le média et le médecin ont donc porté plainte devant la Cour de justice de la République contre Aurélien Rousseau, au motif de "propos mensongers" pour tentative d’escroquerie au consentement à la vaccination. C'est donc le troisième ministre de la santé qui pourrait être traduit devant cette cour d'exception (promise à disparition par Emmanuel Macron) que tout le monde politique de par le monde nous envie. Rappelons que la CJR permet à tous les membres du gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions et eux seuls, d'être jugés, pour ainsi dire par leurs pairs, la cour étant composée de quinze juges parmi lesquels six députés et six sénateurs.
En attendant, on n'a pas de nouvelles d'Agnès Buzyn, hors promo de son livre. Mise en examen, l'ex- ministre de la Santé avait finalement obtenu le statut de témoin assisté avant de poser un lapin aux juges de la CJR, refusant de se rendre à une nouvelle convocation. Aux dernières nouvelles, personne n'est venue la chercher.
L'Arcom va-t-elle s'en mêler ?
La nouveauté dans cette histoire est que les grands médias, souvent enclins à passer les plats, pourraient bien devoir rendre des comptes. Sur France inter, tout le monde a pu remarquer que le ministre de santé n'avait été nullement contredit, ou même questionné ou repris, quant à ses affirmations, par son intervieweuse Léa Salamé. Rappelons à l'instar de France soir qu'en août dernier, le Conseil d'Etat avait validé la sanction de l’Arcom (l'autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, ex-CSA) contre CNews pour une interview du professeur Perronne, ce dernier n’ayant pas été contredit sur certaines affirmations.
En Suisse, RTS, la télévision suisse romande, a en septembre été sanctionnée par le tribunal fédéral après un de ses reportages sur la Covid diffusé deux semaines avant le référendum sur la "loi Covid". En donnant principalement la parole aux partisans des mesures, la télévision suisse romande a violé le prinicipe de neutralité, ont estimé l'autorité de régulation suisse puis le tribunal. L'heure des comptes a-t-elle commencé ?