Avec la presse française, il faut décidément toujours tout vérifier. Moussa Camara n'est pas autodidacte, il est titulaire d'un bac professionnel en logistique.
Voici quelqu'un qu'on nous présente comme un entrepreneur. Sauf que l'entreprise de Moussa Camara a fait faillite au bout de cinq ans. Pas grave, on apprend de ses échecs. A t-il refondé une autre entreprise? Non, une association, Les Déterminés. C'est moins risqué et ça permet de récupérer de l'argent public et de surfer sur la vague du DEI – diversité, équité et inclusion – pour écumer les fondations de grandes entreprises trop heureuses de montrer en faisant des chèques qu'elles urinent bien dans le sens du vent.
DEI, vous savez, c'est cette idéologie victimaire qui aux USA a fait tellement de ravages que des entreprises (comme IBM) ont mis en œuvre des politiques de discrimination raciale non sans rappeller le contenu des lois ségrégationnistes Jim Crow. Tout comme elle autorise la présidente d'Harvard, qui a plagié une partie de sa thèse de doctorat (tant soit est qu'on puisse plagier quelque chose dans un champ qui n'a rien de scientifique) à ne pas démissionner. Elle est noire, issue d'une minorité et soutenue par Barack Obama. Ce serait injuste de la tenir comptable d'actes qui aurait valu à n'importe qui d'autre une prompte fin de carrière universitaire. DEI auquel a mis fin la Cour suprême des Etats-Unis à l'université en statutant que la prise en compte de la couleur de peau et/ou des origines éthniques – de la race – dans la sélection et/ou la notation des étudiants était illégale.
Moussa Camara n'a pas la moindre idée de ce qu'est l'attracivité d'un pays. Il ne dispose ni de l'expérience ni de l'expertise pour pouvoir juger de l'impact d'une loi. Il ne démontre en rien en quoi cette loi immigration aura un impact négatif sur l'investissement étranger en France. Il ne fait que répéter des vacuités idéologisantes bien de loin des considérations qui, elles ,déterminent l'attractivité, comme la productivité d'une main d'œuvre très qualifiée, une énergie abondante et peu chère, une monnaie stable avec des taux d'intérêts stables, l'existence d'infrastructures de transport de très grande qualité etc.
Moussa Camara a été mis selle par ... les démocrates américains en 2011, sous le premier mandat de Barack Obama. Vous savez, le fameux programme du State Departement qui vise à subvertir la société française par les "ghettos" (qui n'existent pas) ?
Amusant de lire cet article de Libération datant de 2020. "Un an plus tard, en 2011, il (Moussa Camara, ndlr) rencontre Thione Niang, entrepreneur et ancien responsable des jeunes démocrates aux Etats-Unis, lors d'une conférence à l'université de Cergy-Pontoise. «Je lui raconte ce que j'ai fait. Il trouve ça très intéressant. Il m'invite donc à venir deux mois à Washington pour suivre un programme de mentorat pour les jeunes leaders potentiels.» "
L'entreprenariat social n'est qu'une forme de privatisation de fonds publics au bénéfice d'intérêts étroits. Et comme nous l'avons montré avec Black Lives Matter, cela profite rarement au public sensé en bénéficier.