Olivier Dussopt a besoin d'être relaxé. Depuis un certain temps déjà. Nous le savons tous. D'où notre ravissement quand la justice lui a donné ce plaisir en première instance.
En revanche, M. Dussopt mord la main qui l'a relaxé car la justice pénale n'est rendue qu'à la société et anom du peuple français. Pas au bénéfice d'un individu, fut-il ministre.
Mais soyons compréhensifs avec M. Dussopt. C'est vrai quoi ! Il a porté seul sur ses frêles épaules, avec pour unique armure son costume Dior ou Yves Saint-Laurent (ou autre) à col anoréxique (coupe qui n'a jamais était saillante que sur Roger Moore dans "The Saint") la réforme des retraites, celle de l'assurance chômage et de France Travail. Costume dont les coutures n'ont pas craqué - super bon boulot des ouvriers sous-payés du BanglaVieturquie, notez-le! - lors des débat portant sur une inutile et inique réforme des retraites qui ne visait qu'à fracturer un peu plus la société française pour le plaisir de la mauvaise copie de Caligula qu'est Emmanuel Macron.
Si on parle de relaxe et pas d'innocence, c'est pas pour envoyer M. Dussopt en croisière dans les Cyclades. C'est parce que n'est reconnu judicairement innocent que le justiciable qui au terme de l'épuisement des voies de recours, l'est par la justice. Première instance, appel, cassation, et si jugement d'appel cassé, de nouveau procès d'appel.
D'où le terme de relaxe en première instance, le terme d'acquittement, lui, étant réservé à la Cour d'assises car jury populaire (si M. Dussopt préfère "acquitter" à "relaxe" et un jury populaire, parions que les ardéchois ne refuseront pas leur tirage au sort). M. Dussopt ne sera déclaré innocent qu'au terme de son procès en appel, puisque le PNF vient d'en interjeter un - dans la mesure où la Cour de cassation.
En attendant, relaxe (Don't do it).
PS: la vérite judiciaire n'étant qu'un ordre de vérité parmi tant d'autres, si on n'est pas condamné, cela ne veut pas dire pour autant qu'on n'est pas coupable.. Il se peut que la Cour n'aient pas suffisamment d'éléments pour condamner bien qu'un vice de procédure soit survenu, grave au point d'annuler la procédure.