Au Royaume Uni, le professeur Mark Woolhouse, éminent épidémiologiste et conseiller du gouvernement, a révélé à la commission d’enquête que la BBC avait été autorisée (sic) à "déformer" le risque posé par la Covid-19. En soutenant que le risque était le même pour tout le monde, ce afin de renforcer l'adhésion du public au confinement.
Le spécialiste des maladies infectieuses à l’Université d’Édimbourg a fustigé la radio de service public pour avoir "signalé à plusieurs reprises des décès ou des maladies rares chez des adultes en bonne santé comme s’ils étaient la norme". Alors qu’on savait à l’époque que le risque de décéder de la Covid était 10 000 fois plus élevé chez les plus de 75 ans que chez les moins de 15 ans...
La suite, on la connait : les plus vulnérables ont été les plus exclus de la vaccination (toute ressemblance avec la situation en France est purement fortuite) quand on a piqué à tout va parmi les plus jeunes (pareil chez nous, au motif que c'était pour protéger papy et mamie) et tant pis si tout ceci s'est traduit par tout un lot de péricadites et myocardites.
Sans surprise, de telles révélations publiées dans The Telegraph n'ont trouvé aucun écho dans la presse française qui, elle, a été exemplaire dans son rôle de courroie gouvernementale. Après avoir tourné la page Covid, on aurait tort pourtant de tourner celle de la gestion de la crise sanitaire, non pas qu'il faille à tout prix trouver des coupables (quoique...) mais pour tout simplement ne pas répéter les mêmes erreurs, avec le même aveuglement dont on se demande bien d'où il vient...
Mais tirer les leçons de la gestion de la crise sanitaire semble un tantinet compliqué. Et comme pendant la crise sanitaire, cela se passe avec l'adhésion totale de la classe médiatique. Qui ne se pose guère de questions quant au sort réservé à Agnès Buzyn, Olivier Véran et Edouard Philippe, sensés répondre devant la cour de justice de la République pour mise en danger de la vie d'autrui. Rappelons que le dernier épisode connu était le refus de l'ex-ministre de la santé recasée à la Cour des comptes, de se rendre à une convocation des juges. Ah non, pardon, le dernier épisode, c'était la sortie de son livre pour "laver son honneur"...
Le reste est à l'avenant. Les médias restent d'une discrétion de violette quant aux suites données à la commission d'enquête parlementaire sur les effets secondaires des vaccins (qui exclut soigneusement la question des décès). On rappelle que les parlementaires qui avaient rendu un rapport d'étape dans lequel ils s'inquiétaient de voir émerger des effets à retardement, et réclamaient une suite à leurs travaux, ont été priés de conclure. Quant à l'étude française qui fait le lien entre vaccination et troubles menstruels, c'est pour ainsi dire un non-évenement tant de nombreux scientifiques ont depuis longtemps alerté sur le sujet.
Quant à la fuite du virus d'un laboratoire chinois à Wuhan, la piste se confirme et les preuves s'accumulent mais là aussi il faut aller se renseigner auprès de sources anglosaxonnes. On rappellera à toutes fins utiles que cette hypothèse avait été estampillée "complotiste".