Olivier Véran, l'ex-ministre de la santé, ex-neurologue en exercice, ex-médecin esthétique, ex-PS, futur ex-macroniste et désormais ex-député s'est trouvé une nouvelle croisade : 2026 et la mairie de Grenoble. En tout cas, il a dit qu'il y réfléchira à la rentrée de septembre (Les Echos).
Trois mois avant, le même avait dit qu'il ne se présenterait pas... tout en promettant de faire son petit barrage à lui, contre Alain Carignon et contre l'extrême gauche sortante, ou tout du moins d'y contribuer. Vu la claque qu'il s'est pris sur sa circonscription – il avait été un peu vite annoncé vainqueur dans le naufrage des instituts de sondage – face à Hugo Prévost (24 ans), le retour en politique s'annonce compliqué.
Au vu de l'état dans lequel il a laissé l'hôpital, de plus en plus déserté par ses praticiens, il lui reste encore cette solution : renfiler la blouse blanche. Au risque, en tout cas au CHU de Grenoble où il exerçait, de déclencher une grève générale vu l'enthousiame suscité par son potentiel retour. On se rappelle qu'en visite à l'hôpital, l'alors ministre avait dû entrer dans l'établissement par une petite porte arrière, en toute discrétion alors que d'ordinaire, les déplacements ministériels sont force annoncés et suivis.
Depuis, Olivier Véran a appris. Et notamment de MacKinsey. Le cabinet conseil avait travaillé à la stratégie des tests PCR mais aussi proposé des solutions pour remédier à la pénurie de personnels. Avec le succès que l'on voit. Sûrement inspiré par son passage au gouvernement, Olivier Véran s'est proposé pour être consultant bénévole. Au chomage ?