La Cour nationale du droit d'asile (CNDA) ne devrait pas exister. La décision d'accorder ou pas l'asile est administrative. C'est une procédure écrite, les arrêts sont fondés sur pièces. Les tribunaux administratifs, tant en première instance qu'en appel, devraient suffir à la tâche. Mais non, il a encore fallu créer une juridiction d'exception - ah pardon, une juridiction administrative spécialisée - peuplée de gens du même acabit que ceux de la CEDH en matière d'asile et d'immigration.
Radio France International, qui fut un temps une excellente radio, nous annonce avec fanfares et trompettes avec "urgent" tamponné de partout que la France – qui se résumerait donc à une juridiction administrative spécialisée – considère que les femmes afghanes peuvent être considérées comme réfugiées parce que constituant un groupe social susceptible d'être protégé.
C'est les vacances, la saison des stagiaires dans les rédactions, la saison des concombres: verts dehors et pleins d'eau à l'intérieur (du crâne). Le wokistan a passé sa première année d'école de journaliste.
L'asile est accordé individuellement et non pas de manière collective. Le fait d'être une femme afghane ne peut en droit français comme international garantir l'asile. La CNDA ne créé jamais de jurisprudence justement parce que l'asile est accordé sur des bases individuelles. Qu'on soit femme ou pas. Qu'on soit afghan ou pas.
Pour que la France reconnaisse quoi que ce soit, il faut une loi votée par le parlement.Et en matière d'asile, c'est une impossibilité constitutionnelle puisqu'on ne saurait discriminer.
Il faut vraiment remettre de l'ordre dans les rédactions de l'audiovisuel public. Vite. Qu'on en expluse les militants et qu'on les remplace par des gens qui font du journalisme, c'est à dire qui s'attachent à rapporter la réalité en l'ayant au préalablé vérifiée, qu'elle leur plaise ou pas.